Histoires drôles sur l’argent

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Un homme d’affaires criblé de dettes arrive à son bureau et demande à sa secrétaire :

– Des appels téléphoniques ?

– Oui, de vos créanciers. Toute la matinée. Ils disent qu’ils en ont assez de téléphoner et qu’il faut prendre des mesures.

– Très bien, je vais prendre des mesures : débranchez le téléphone.

Histoire drôle n°1

 


Shlomo est vieux et gravement malade, sa famille craint une mort imminente et l’entoure avec affection dans la pénombre de sa chambre.

– Esther, ma femme, tu es là ? demande-t-il.

– Oui mon Shlomo, tu sais bien que je suis toujours près de toi.

– Et toi Myriam, ma fille chérie ?

– Oui père, je suis là moi aussi.

– Et Noam, mon fils ?

– Oui, je suis ici évidemment.

Ses cinq enfants se serrent autour du lit et rassurent leur père avec affection l’un après l’autre. Puis un silence… Subitement, Shlomo se redresse et explose :

– Mais alors, qui est resté pour garder le magasin ?

Histoire drôle n°2

 


Trois curés de paroisse discutent de l’emploi qu’ils font de l’argent collecté à la quête durant l’office.

– J’en donne un tiers pour les pauvres, un tiers pour l’entretien de l’église et je garde le dernier tiers pour moi, dit le premier ;

– Moi, c’est un tiers à ma gouvernante et le reste pour moi, dit le second ;

– Je suis beaucoup plus généreux que vous, dit le dernier : je prends la corbeille de la quête, je regarde vers le ciel, je jette en l’air tous les billets et toutes les pièces et je dis : « Seigneur, je vous offre tout cet argent, prenez ce qu’il vous faut : je me contenterai du reste. »

Histoire drôle n°3

 


Un homme entre dans un café et avise un individu avec une kippa sur la tête debout près du bar. Il cause un peu avec les clients et annonce très fort à la cantonade :

– Tournée générale, sauf pour le juif !

Quand tout le monde a été servi, le juif le regarde avec un grand sourire et lui dit :

– Merci beaucoup !

Cette réaction a pour effet d’énerver le client généreux qui répète plus fort :

– Une autre tournée générale, sauf pour le juif !

Le barman sert tout le monde à nouveau et le juif remercie avec encore plus d’ostentation. Avant de partir, l’homme paye ses tournées au barman et lui dit à voix basse :

– Il est con ou quoi, ce mec ? Chaque fois il me remercie… !

– Normal, répond le barman, c’est le patron !

(Armand Biro, Dictionnaire amoureux de l’humour juif, Plon, Paris, 2017)

Histoire drôle n°4

 


Voici une méthode thérapeutique infaillible inventée par un psychanalyste spécialisé dans le traitement des patients avares : Le patient arrive chez son thérapeute ; Il le salue ; Il lui paie le prix de la consultation ; Il le salue à nouveau ; Il retourne à ses occupations jusqu’à la consultation suivante.

Histoire drôle n°5

 


Discussion entre un marchand de hareng et son client

– Moshe, vous vendez vos harengs deux euros le bocal, alors qu’en face votre concurrent Salomon les vend pour un euro !

– Alors allez acheter votre bocal de harengs chez Salomon.

– C’est que… en ce moment, il n’en a plus.

– Alors revenez me voir quand j’aurai vendu tous mes harengs, moi aussi, je les vendrai alors à un euro…

Histoire drôle n°6

 


Deux amis se rencontrent :

– Dis-donc, François, tu pourrais me prêter 100 euros ?

– C’est que… je n’en ai que 60…

– Donne toujours, tu m’en devras 40.

Histoire drôle n°7

 


Il est 23h et Jacob tourne et retourne dans son lit, il n’arrive pas à s’endormir. Son épouse Rachel s’inquiète de ce qui le met dans cet état.

– C’est que… j’ai emprunté 1.000 euros à Nathan, et je dois le rembourser ce soir avant minuit…

Rachel ouvre la fenêtre qui donne sur la rue et appelle Nathan dont la maison est presqu’en face de la leur. Nathan entrouvre les volets et Rachel lui dit :

– C’est vrai que Jacob te doit 1.000 euros et doit te rembourser ce soir avant minuit ?

– Oui, dit Nathan, j’en ai vraiment besoin car mes affaires ne vont pas fort en ce moment…

– Jacob n’a pas un sou pour te rembourser, tu vas devoir te débrouiller autrement.

Rachel revient se coucher auprès de son mari et lui dit :

– Tu peux dormir tranquille, Jacob : maintenant c’est lui qui aura du mal à s’endormir…

Histoire drôle n°8

 

Autres histoires d’argent, plus ou moins drôles


Une énigme arithmétique

Trois militaires vont au restaurant et commandent chacun un menu à dix francs. Au moment de payer, la serveuse leur présente l’addition et empoche les 30 francs. Le patron qui est à la caisse se dit : « Ces trois militaires sont sympathiques, ils ne sont pas riches, je vais leur rendre cinq francs ». Au passage, la serveuse se dit : « Cinq francs pour trois personnes, ils ne sauront pas se les partager. Et de plus, ils risquent de ne pas me donner de pourboire ». Elle garde donc deux francs pour elle et leur rend les trois francs qui restent, qu’ils se partagent équitablement. Ensemble, ils ont donc payé 27 francs (3 X 9), auxquels il convient d’ajouter les deux francs que la serveuse a mis dans sa poche, ce qui fait 29 francs : où est passé le trentième franc du début ?

Histoire n°9


Une histoire vraie

Françoise Sagan raconte qu’Arthur Adamov (Écrivain français (1908-1970)) est l’un des premiers à lui avoir emprunté de l’argent après la réussite de son premier roman Bonjour tristesse (en 1954). En recevant le chèque qu’elle lui a remis, il lui a dit : « Je ne vous rembourserai jamais, mais je ne vous en voudrai pas. » Elle dit en avoir été stupéfaite, avant de comprendre que très peu de gens étaient assez généreux pour supporter de vous devoir de l’argent.

Histoire n°10


La vie aventureuse des riches propriétaires

Pour tout comprendre, partons d’un exemple simple : imaginons que vous avez deux vaches, et regardons ce qui vous attend selon le régime politique du pays où vous vivez :

Socialisme : vos voisins vous aident à vous en occuper et vous partagez le lait.

Communisme : le gouvernement vous prend les deux vaches et vous fournit le lait.

Fascisme : le gouvernement vous prend les deux vaches et vous vend le lait.

Nazisme : le gouvernement vous prend la blonde et abat la brune.

Dictature : les miliciens les confisquent et vous fusillent.

Féodalité : le seigneur s’arroge la moitié du lait.

Démocratie : un vote décide à qui appartient le lait.

Démocratie représentative : une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.

Démocratie de Singapour : vous écopez d’une amende pour détention de bétail dans un appartement.

Anarchie : vous les laissez se traire en autogestion.

Capitalisme classique : vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.

Capitalisme créatif : vous en vendez trois à votre société cotée en bourse en utilisant des lettres de créance ouvertes par votre beau-frère auprès de votre banque. Puis vous faîtes un « un échange de lettres contre participation », assorti d’une offre publique d’achat, et vous récupérez quatre vaches dans l’opération tout en bénéficiant d’un abattement fiscal pour l’entretien de cinq vaches. Les droits sur le lait de six vaches sont alors transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d’une société des Iles Caïman, détenu clandestinement par un fonctionnaire qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de sept vaches. Au rapport de cette société figurent huit ruminants, avec option d’achat sur une bête supplémentaire. Entre temps vous abattez les deux vaches parce que leur horoscope est défavorable.

Capitalisme sauvage : vous vendez l’une, vous forcez l’autre à produire comme quatre et vous licenciez l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’être inutile.Bureaucratie : le gouvernement publie des règles d’hygiène qui vous invitent à abattre une vache. Après quoi, il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l’autre, il vous achète le lait et il le jette. Enfin, il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.

Écologie : vous gardez le lait et le gouvernement achète la bouse.

Féminisme : le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination. Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.

Surréalisme : le gouvernement exige que vous leur donniez des leçons d’harmonica.

Capitalisme européen : on vous subventionne la première année pour acheter une troisième vache. On fixe les quotas la deuxième année et vous payez une amande pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la troisième vache.

Monarchie constitutionnelle britannique : vous tuez une des vaches. Vous la donnez à manger à l’autre. La vache vivante devient folle. On vous subventionne pour l’abattre. Vous la donnez à manger à vos moutons.

Capitalisme à la française : pour financer la retraite de vos vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (Cotisation Sociale de Solidarité Avec Nos Amies les Bêtes). Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production de lait : le RAB (Remboursement de l’Ardoise Bovine). Les vaches se mettent en grève. Il n’y a plus de lait. Les Français sont dans la rue. La France construit un lactoduc sous la Manche pour s’approvisionner auprès des Anglais. L’Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. On lève un nouvel impôt pour l’entretien du lactoduc devenu inutile : le IDLQV (L’Impôt Du Lactoduc Qu’est Vide), etc.

Régime corse : vous avez deux cochons qui courent dans la forêt. Vous déclarez vingt vaches et vous touchez les subventions européennes…

Histoire drôle n°11

 


Courrier ayant été reçu par le service des impôts du Trésor Public

Cher Monsieur, J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre du 2 avril dernier par laquelle, pour la troisième fois, vous me demandez le remboursement de l’argent que je vous dois. Je ne conteste pas cette dette et j’ai l’intention de vous rembourser aussitôt que possible. Mais j’ai encore beaucoup d’autres créanciers tout aussi honorables que vous. C’est pourquoi, chaque mois, je mets les noms de tous mes créanciers dans un chapeau et j’en tire un au hasard que je m’empresse de rembourser. J’espère que votre nom sortira bientôt. Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués. P.S. : votre dernière lettre ayant été rédigée de façon fort peu courtoise, j’ai le regret de vous faire savoir que vous ne participerez pas au prochain tirage.

Histoire drôle n°12

 


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1 Commentaire

  1. Moi DomDom je suis impressionné par l’histoire n°10 avec Françoise Sagan.
    Devoir de l’argent est donc très difficile à supporter ?
    C’est une vision des choses qui me choque. Et attendre de l’argent c’est comment ??
    On a là une inversion des valeurs, que je vois davantage arriver aujourd’hui

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