Du temps de ma jeunesse, j’ai fait la noce…

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François Villon, 1431-1463, magnifique poète désargenté de la fin du Moyen Âge, nous convie à une émouvante leçon de philosophie sur l’argent.

Je regrette le temps de ma jeunesse où j’ai plus qu’un autre fait la noce (…) ; soudainement il s’est envolé et ne m’a laissé aucun don (…) Et je demeure, pauvre de sens et de savoir, triste, pâle (…) sans écus, rente ni avoir. Le plus humble des miens (…) va jusqu’à me désavouer (…) parce que je manque d’un peu d’argent.

Pourtant, je ne crains pas le reproche d’avoir dépensé pour me goberger et pour me pourlécher ; pour avoir aimé, je n’ai rien vendu que l’on puisse me reprocher (…) quand on n’a pas mal fait, on ne doit pas s’accuser.

François Villon, Testament, écrit vers 1461

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